Publié dans Société

Vague d’horreur dans le Sud - Trois personnes dépouillées de leurs organes 

Publié le lundi, 06 février 2023

En l’espace de deux jours, on assiste à une vague d’horreur en relation avec ces affaires de vol d’organes dans au moins deux villes du Sud du pays. Car après Bekily sur lequel nous allons encore y revenir, voilà que Morombe vient de s’ajouter également à la liste de ces découvertes macabres. Pas plus tard qu’hier, le corps d’un inconnu de 40 ans fut retrouvé dans les environs d’un établissement scolaire situé dans la Commune d’Akatsankantsa Sud, dans le même District. Le plus horrible dans cette affaire, c’est que le malheureux a été décapité. 

C’était un groupe d’élèves qui aurait décelé en premier le cadavre à cet endroit là. Du coup, les riverains soupçonnent que cela ne pourrait être encore qu’un sale coup des voleurs d’organes. En effet, ce n’est pas la première fois que ces criminels ont fait des victimes à Morombe. Mais en attendant confirmation, les Forces de l’ordre n’ayant pas encore donné leur version, les habitants n’en croient pas à leurs yeux à propos de ce qui est arrivé au malheureux. Dire que c’était un homme sans problème. Il était plutôt connu comme un colporteur d’eau dans cette localité. D’ailleurs, c’est avec ce métier qu’il nourrissait les siens. Actuellement, les enquêteurs devraient être encore en pleine investigation pour tenter d’apporter la lumière sur ce drame. Lors de nos tentatives pour glaner une information sur l’affaire, des sources auprès d’une Force de défense et de sécurité se sont simplement contentées d’affirmer qu’elles seraient en pleine réunion.

Dès la veille de cela, précisément dimanche dernier, la ville de Bekily a eu son lot d’horreur. Deux jeunes femmes de 17 et de 20 ans y ont été retrouvées mortes. Leurs corps affreusement énucléés ont été repérés en train de flotter sur le fleuve Menarandra. Les victimes présentaient, chacune des blessures au cou. A part le fait que les malheureuses n’ont plus d’yeux, leurs langues sont pourtant à leur place alors que l’on croyait le pire, du moins selon les Forces de l’ordre venues faire le constat. Le plus choquant et révoltant, c’est que ces habitantes d’Ampanihy Ouest et d’Ankaranabo Bekily s’étaient rendues au marché de cette dernière localité pour faire leurs emplettes.

Franck R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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